pour le vote consultatif pour la réforme des rythmes scolaires
Personnes présentes : Ecole : Madame NICAUD (Directrice – CM1/CM2),
Madame CHABAN (MS/GS)
Madame POIROT (CP)
Madame SELIG (CE1/CE2)
Madame NICOLAS (CE2/CM1)
Mairie : Madame BREHIER (adjointe au maire)
Madame DO NASCIMIENTO (conseillère municipale)
APES: Madame BERNARD
Madame DRUESNES
Madame BOIS
APPUSS : Monsieur FERRAGUT
Monsieur HABERER-RUIZ
Personnes absentes excusées : Madame ARZE (PS/MS)
Monsieur POCHET (IEN)
Monsieur GROSLEVIN (maire de Solers)
Madame NICAUD rappelle les objectifs de la réforme, à savoir l’allègement des journées de classe et l’organisation de classe et l’organisation d’activités périscolaires à visée artistique et culturelle.
Position de l’école
Les enseignantes proposent que les TAP soient mis en place les mardi et les vendredi de 15h30 à 17h00 donc dans le cadre de l’organisation 2 fois 1h30 comme voté au conseil d’école de décembre dernier. Mme Nicaud indique que l’étude se ferait pendant les TAP elle précise que Mr Groslevin ne semblait pas défavorable à cette idée. L’APC serait organisée le matin avant les classes comme à l’heure actuelle.
Pour l’étude, Madame BRÉHIER est réservée car Monsieur POCHET aurait déconseillé d’inclure l’étude pendant les TAP.
Position de la mairie
L’équipe municipale propose que les TAP soient mis en place sur 2 ½ journées en alternance pour les élèves d’élémentaire et de maternelle.
Cette proposition présente plusieurs avantages : pour le recrutement, la logistique des locaux et le fait qu’il n’y ait pas de changements pour l’étude.
Avis de l’APES
L’APES estime que les deux propositions présentent des arguments valables et semble partagée entre les deux projets. Elle insiste toutefois sur l’importance de l’étude.
Avis de l’APPUSS
Avant d’exposer notre avis, nous avons souhaité revenir sur un point de la commission. Surpris d’apprendre qu’aucun projet n’avait été validé à Solers alors que les deux associations et la municipalité en place à l’époque se sont à de nombreuses occasions réunies pour travailler sur le projet des rythmes scolaires, nous avons pris contact avec l’ancienne adjointe au maire chargée des affaires scolaires, puis avec Monsieur POCHET pour leur exprimer notre incompréhension et obtenir des clarifications.
Il est ressorti de ces communications que suite au vote du conseil d’école de Décembre 2013, un dossier a bien été déposé par la commune de Solers. Monsieur POCHET, favorable à ce projet a toutefois indiqué que ce dernier, comme de nombreux autres sur le département, n’a pas été entériné par la CDEN (Commission Départementale compétente). Mme Nicaud confirme cette information.
Cette clarification faite, nous revenons alors sur les propositions de la mairie et de l’école. Nous avions entendu et compris les arguments présentés :
- s’agissant du projet de l’école (2 x 1h30), nous avions déjà voté pour ce projet en décembre car nous pensions qu’il était possible de proposer 2 véritables séances de TAP d’une heure sur ces créneaux. Nous rappelons par contre, qu’au sujet de l’étude, la position de Monsieur GROSLEVIN avait été claire lors des commissions : pas d’étude pendant les TAP. Par ailleurs, les enseignantes ne semblent pas intéressées pour assurer l’étude après les TAP.
Enfin Monsieur POCHET nous avait indiqué qu’il donnerait un avis favorable à ce projet.
- s’agissant du projet de la mairie (2 ½ journées), nous avions été séduits par ce projet permettant de mutualiser les intervenants et de faciliter la logistique. Toutefois, lors de notre entretien téléphonique, Monsieur POCHET nous a depuis apporté des éléments qui n’étaient pas en notre possession : ce nouvel aménagement d’horaire pouvant s’inscrire dans le nouveau décret , l’article prévoit une période expérimentale incompressible de 3 ans. Or, nous craignons qu’en cas d’échec de l’organisation ou du recrutement, Solers soit bloqué pendant 3 ans sur ce schéma. Par ailleurs, Monsieur POCHET nous indique que ce projet ne respectant pas le principe premier de la réforme qui consiste à alléger la journée de classe des élèves, il ne pourrait émettre qu’un avis réservé, avec la conséquence de devoir attendre début juillet l’accord ou le refus du recteur d’académie.
- En se plaçant dans l’intérêt de nos enfants, nous continuons d’avoir un avis réservé quant à l’intérêt de cette réforme telle qu’elle est orchestrée. Les retours d’autres communes ayant déjà mis en place les TAP ne sont pas des plus rassurants.
Sur le planning des TAP, nous pensons qu’en deux fois 1 h 30 de TAP par semaine, les enfants pourraient être en activité pendant 2 x ¾ d’heure à 1 heure.
En optant pour 2 ½ journées, les enfants se verraient proposer de manière consécutive deux fois ¾ d’heure d’activités. D’un point de vue psychologique, nous pensons que ce rythme est trop soutenu (attention, fatigabilité, gestion du groupe).
Dans tous les cas, nous pensons que le schéma départemental n’apportera rien aux enfants. Il n’est pas envisageable d’organiser de véritables activités périscolaires en ¾ d’heure, ceux-ci ne pouvant pas non plus correspondre à une diminution sensible de la journée de classe.
Au vu de ces arguments, nous proposons une alternative entre le projet de la mairie et celui de l’école, à savoir la mise en place des TAP sur 4 x 1h30, c’est à dire 2 X 1h30 pour la maternelle et le CP et 2 x 1h30 pour l’élémentaire.
Ce projet permettrait en outre de conserver l’étude 4 fois par semaine. Les enseignantes n’adhèrent pas à ce projet qui ne leur permettrait pas de placer leurs réunions pédagogiques pendant les TAP.
Madame NICAUD propose donc le vote des 3 projets,
- projet 1 : 2 x 1h30
Pour = 8 voix
Contre = 5 voix
- projet 2 : 4 x 1h30
Pour = 0 voix
Contre = 11 voix
Abstention = 2 voix
- projet 3 : 2 x 3 h en alternance
Pour = 5 voix
Contre = 8 voix
Nous considérons donc que le projet validé par le conseil d’école est de 2 x 1h30. Mme Nicaud le fera remonter à sa hiérarchie.
Si Madame BREHIER indique qu’il s’agit là d’un avis consultatif, nous espérons cependant que ce projet sera proposé, avec ou sans le projet des deux ½ journées pour s’assurer de la non application du schéma départemental.
Fin de la réunion